About the Book
Résumé de l'oeuvre Les Zuccati et les Bianchini composent deux écoles de mosaïstes rivales qui se partagent la rénovation de la Cathédrale Saint Marc à Venise. Les Zuccati considèrent le métier de mosaïste comme un art, les Bianchini comme un artisanat. Ces derniers sont jaloux du savoir-faire des premiers. Ils parviennent à convaincre, le Bozza, l'un des ouvriers des Zuccati, de conspirer contre ses maîtres. En effet, Bartolomeo Bozza est d'un orgueil sans bornes et souffre de ne pas être au premier plan. Les Biancini, malgré leur mauvaise réputation (certains ont fait de la prison), réussissent à entrer dans les bonnes grâces du procurateur-caissier, responsable du financement des travaux. Ils le persuadent que les Zuccati ont commis une fraude, en remplaçant de la mosaïque de pierre par du carton peint. Malgré son innocence, l'aîné des Zuccati, Francesco, est jeté en prison. Son frère Valerio obtient du Doge de Venise la permission de voir Francesco. Mais il est emprisonné à son tour. Les deux frères manquent de mourir dans leur geôle car la peste se répand dans Venise. Une fois l'épidémie enrayée, les Zuccati ont enfin la possibilité de se défendre devant un tribunal. L'avis, très respecté, du Titien et du Tintoret, célèbres peintres de Venise, leur permet d'être disculpés. Malheureusement, le procurateur-caissier, vexé de n'avoir pas pu maintenir Valerio et Francesco en prison, ne leur paie pas leur dû pour le travail de la cathédrale et les Zuccati tombent dans la misère. Ils resserrent les liens avec leurs apprentis et forme une famille où tout le monde s'entraide. Valerio sauve le Bozza qui est en train de mourir de faim dans la rue. Bartolomeo, toujours gonflé d'orgueil, ne lui en est pas reconnaissant et, dès que l'occasion se présente, il quitte les Zuccati, enrichi de leur enseignement, pour retourner auprès des Biancini. Un concours est organisé pour l'obtention d'un travail de mosaïste. Les écoles des Biancini et des Zuccati participent. Valerio rencontre le Tintoret qui lui révèle sur lui-même des choses qui le bouleversent, puis le stimulent. Le peintre considère que Valerio, qui aime son art mais ne recherche pas la gloire, préférant les plaisirs de la vie, est moins talentueux que son frère Francesco qui donne tout à son art et qui a soif de reconnaissance. Les peintres doivent juger les oeuvres en ignorant quels en sont les auteurs. A la stupéfaction de tout le monde, c'est Valerio le vainqueur. Le deuxième est Francesco et le troisième, Bartolomeo, à son grand dépit ! Transformé, Valerio abandonne sa vie de plaisirs pour se consacrer uniquement à l'art de la mosaïque et à son frère, auquel il laisse la première place, malgré le résultat du concours. Le père de Valerio et de Francesco est le seul mécontent. Pour lui, ses fils gaspillent leur vie dans un art mineur. La peinture est l'art noble.
About the Author: George Sand est le pseudonyme d'Amantine Aurore Lucile Dupin, baronne Dudevant, romancière, auteur dramatique, critique littéraire française, journaliste, née à Paris le 1er juillet 1804 et morte au château de Nohant-Vic le 8 juin 1876. Elle compte parmi les écrivains prolifiques avec plus de soixante-dix romans à son actif, cinquante volumes d'oeuvres diverses dont des nouvelles, des contes, des pièces de théâtre et des textes politiques. À l'image de son arrière grand-mère par alliance qu'elle admire, Madame Dupin (Louise de Fontaine 1706-1799), George Sand prend la défense des femmes, prône la passion, fustige le mariage et lutte contre les préjugés d'une société conservatrice. George Sand a fait scandale par sa vie amoureuse agitée, par sa tenue vestimentaire masculine, dont elle a lancé la mode, par son pseudonyme masculin, qu'elle adopte dès 1829, et dont elle lance aussi la mode après elle, Marie d'Agoult signe ses écrits Daniel Stern (1841-1845), Delphine de Girardin prend le pseudonyme de Charles de Launay en 1843. Malgré de nombreux détracteurs comme Charles Baudelaire ou Jules Barbey d'Aurevilly, George Sand contribue activement à la vie intellectuelle de son époque, accueillant au domaine de Nohant ou à Palaiseau des personnalités aussi différentes que Franz Liszt, Frédéric Chopin, Marie d'Agoult, Honoré de Balzac, Gustave Flaubert, Eugène Delacroix, conseillant les uns, encourageant les autres. Elle a entretenu une grande amitié avec Victor Hugo par correspondance, ces deux grandes personnalités ne se sont jamais rencontrées. Elle s'est aussi illustrée par un engagement politique actif à partir de 1848, inspirant Alexandre Ledru-Rollin, participant au lancement de trois journaux La Cause du peuple, Le Bulletin de la République, l'Éclaireur, plaidant auprès de Napoléon III la cause de condamnés, notamment celle de Victor Hugo dont elle admirait l'oeuvre et dont elle a tenté d'obtenir la grâce après avoir éclipsé Notre Dame de Paris avec Indiana, son premier roman. Son oeuvre est très abondante et la campagne du Berry lui sert souvent de cadre. Ses premiers romans, comme Indiana (1832), bousculent les conventions sociales et magnifient la révolte des femmes en exposant les sentiments de ses contemporaines, chose exceptionnelle à l'époque et qui divisa aussi bien l'opinion publique que l'élite littéraire.